Mort sur le nil

Une croisière sur le Nil, un somptueux bateau, 13 passagers embarqués pour un voyage enchanteur au pays des pharaons…

La Pièce

Synopsis

Une croisière sur le Nil, un somptueux bateau, 13 passagers embarqués pour un voyage enchanteur au pays des pharaons…

Au fil de l’eau, les masques tombent et une sombre mécanique se met en place. Bientôt le sang viendra ternir le cuir des salons feutrés du Karnak. Sous le brûlant soleil d’Egypte, les petites cellules grises d’Hercule Poirot sont mises à rude épreuve.

Cette année, les Jopaprofs s’attaquent à un grand classique de la littérature policière.

D’après l’œuvre d’Agatha Christie, une adaptation de Bernard Damien.

Mot du Metteur en scène

Monter une pièce issue d’un roman d’Agatha Christie est un challenge pour diverses raisons. Il y a la nécessité de tenir en haleine les spectateurs, que les personnages soient suspects, mais aussi respecter l’esprit de l’auteur.

Un impératif pour moi est que les comédiens se parlent réellement et se répondent. Ce n’est pas juste dire la réplique d’après, non, il faut répondre en fonction et en accord avec l’intention du partenaire. Cela passe par une vraie écoute et une réaction. Je souhaite qu’une personne qui ne parle pas le Français puisse comprendre la situation. C’est pourquoi les intentions et sous-textes sont aussi importants que les mots. Même si les comédiens ont répété été que les intentions claires, c’est sur le moment que ça se passe. Ils ne sont pas des robots.

Avoir du rythme n’est pas chose aisée. Il y a beaucoup de discussions quant à la résolution de l’énigme. On peut compter sur les comédiens pour amener du dynamisme par leurs réactions et leur spontanéité. Être surpris et provoquer quelque chose chez son partenaire est très important. Il y a bien sûr du suspense et des temps différents qui sont suggérés par l’écriture et le texte. Ce fut un plaisir de collaborer à ce projet qui réunit 13 comédiens et un espace scénique qui représente un bateau.

Je remercie les comédiens et toutes les personnes dans l’ombre qui ont contribué à la réalisation du projet. Ce fut une magnifique aventure et j’espère que vous prendrez autant de plaisir que j’en ai à mettre en scène Mort sur le Nil.

Christophe Marchal
Metteur en scène
L'affiche du Spectacle
Scène entre Salomé Ottenbourne et Hercules Poirot
Extrait du texte de la scène

Jouer mort sur le nil

Jouer une telle adaptation de l’histoire écrite par Agatha Christie en 1920 et en Français n’est pas une mince affaire. En effet, quand d’autres pièces interprétées par les Jopaprofs n’ont que d’autres pendants au théâtre il est plus facile pour nos spectateurs de se projeter dans l’incarnation que nous, acteurs de la troupe, donnons des personnages puisque bien souvent c’en est leur première exposition. En revanche ici, nous arrivons après maintes incarnations effectuées devant la caméra tout au long du 20ème et du 21ème siècle. Dans le cas de Hercules Poirot par exemple il fallait passer derrière de multiples interprétations du détective belge données par des acteurs tels que Austin Trevor (le premier), Tony Randall, Albert Finney, Peter Ustinov, David Suchet ou encore plus récemment Kenneth Brannagh. Ce fut néanmoins un défi relevé avec délice par la troupe.

L’histoire de Mort sur le Nil repose sur le succès de la trame narrative utilisée par l’écrivaine. Le Karnak – bateau à bord duquel l’intrigue se déroule – impose à lui seul sa présence majestueuse tout au long de la pièce et sert également de prétexte à l’instauration du huis-clos qui fait le sel des plus grands récits à suspense. Amour impossible, personnages complexes et précision de l’enquête représentent tous les éléments indispensables au déroulement de cette aventure sous le soleil égyptien.

Chaque acteur des Jopaprofs s’est emparé de son rôle avec conviction et rigueur. Dans cette distribution nouvellement formée il est crucial que tout le monde apprenne à se connaître pour développer des synergies qui se déploient une fois sur scène. À l’évocation d’une œuvre d’Agatha Christie – qui plus est une des plus iconiques – il nous est apparu indispensable de concentrer nos efforts sur la précision de la restitution du texte dans l’objectif de tenir nos spectateurs en haleine tout au long de l’enquête. Tout le monde est suspect, tout le monde incarne un coupable en puissance.  

Enfin chaque représentation comporte son lot d’imprévus, d’improvisations et de moments exclusifs qui donnent au théâtre toute sa spécificité. L’unicité de chaque moment et la relation nouées entre les acteurs avec leur audience est singulière et immergent les spectateurs dans un ailleurs pour quelques instants. Nous espérons que nous vous avons transportés sur les berges du Nil, que vous avez ressenti le doux et lent clapotis de l’eau sur la coque et que vous avez apprécié le sable rouge transporté par le vent du désert.

LES ACTEURS

Hercules Poirot

DIDIER PANSAERS

dans le rôle de

HERCULES POIROT

ERIC BASTIN

dans le rôle du

COLONEL RACE

Sylvie Pierret

dans le rôle de

Linnet Ridgeway

Laurane Pansaers

dans le rôle de

Jacqueline de Bellefort

Valentin Destrée

dans le rôle de

Simon Doyle

Mathias Delbart

dans le rôle du

Steward

Didier Daras

dans le rôle du

Docteur Bessner

Philippe Baudot

dans le rôle de

Andrew Pennington

Gisèle Poncelet

dans le rôle de

Louise Bourget

Tania Kuypers

dans le rôle de

Mademoiselle Van Schuyler

Babette Baudot

dans le rôle du

Rosalie Ottenbourne

Ana Gestido

dans le rôle de

Salomé Ottenbourne

Arnaud Coirbay

dans le rôle de

Jim Fergusson

Anecdotes

Un duo à la barre

L’enquête est menée par le Colonel Race et l’inénarrable Hercules Poirot.

Ils auront besoin de mettre en commun toutes leurs cellules grises pour décrypter ce mic-mac. Certains en ont davantage que d’autres (des cellules grises donc) mais le dicton ne dit-il pas « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » ?

Un renouveau

Cette pièce marque l’introduction de pas moins de sept nouveaux acteurs dans la troupe des Jopaprofs: Babette, Philippe, Arnaud, Didier D., Mathias et Sylvie. Laurane des Zen’Beaucoup vient en renfort pour compléter la distribution.

Un décor à couper le souffle

Le décor du Karnak est le quatorzième acteur de cette pièce. Sous la supervision de Didier Pansaers à qui l’on doit sa construction le bâteau a pris d’abord vie sous la forme d’une maquette afin d’aider les acteurs lors de la mise en scène.

Saviez-vous que les fameuses bouées étaient en réalité des chambres à air reconverties? Encore une idée de Dider – Daras cette fois – « excellent Herr Doktor » !

LES PHOTOS